Selon les données de la bourse ICE Futures, vendredi 10 septembre dernier, le coût des contrats à terme d'octobre sur l'indice spot TTF pour le gaz a dépassé 700 $ par millier de mètres cubes. Auparavant, il a atteint plusieurs fois un autre maximum de 57,79 € par kWh, soit 707 $ par millier de mètres cubes.

Selon les analystes, la hausse des prix du gaz n'a pas été influencée par les informations sur l'achèvement de la construction de Nord Stream-2 par Gazprom. Au cours du dernier mois de l'été, le prix du contrat TTF pour le carburant bleu était de 533 $ par millier de mètres cubes et au début de septembre est passé à 639 $. Depuis le début de cette année, le prix moyen d'un contrat de gaz TTF a atteint 338 $ par millier de mètres cubes.

Les experts estiment que le principal moteur de la croissance des prix est le faible niveau des réserves de gaz dans les installations de stockage souterraines en Europe. Dans ce cas, le flux de carburant bleu sous forme liquéfiée se produit par petites portions. Actuellement, il reste environ un mois entre l'injection et le soutirage du gaz des stockages souterrains, et le niveau des réserves dépasse légèrement les 2/3. Jeudi 9 septembre dernier, les réserves de gaz en stockage s'élevaient à 69,74 %, soit 15,7 points de pourcentage (pp) en dessous du niveau moyen des cinq dernières années, soulignent les analystes.

À noter qu'à la fin du mois d'août, Gazprom a arrêté de pomper du carburant bleu dans les stockages souterrains « Rehden » et « Katarina » situés en Allemagne. Parallèlement, l'entreprise continue de pomper partiellement du gaz dans les installations de stockage « Haidach » en Autriche, de « Jemgum » en Allemagne et de « Bergermeer» aux Pays-Bas.