Selon les économistes, l'Europe doit adopter une loi sur les puces électroniques pour un développement ultérieur. Cela lui permettrait de rattraper les développeurs et fabricants mondiaux de ces produits. La Commission européenne est prête à soumettre le projet de loi.

Cette question a été soulevée mercredi dernier, le 15 septembre, par Ursula von der Leyen, la présidente du département. Cette mesure devrait conférer à l'Union européenne une souveraineté technologique. Rappelons que les problèmes de reprise de l'économie européenne sont liés à la pénurie de semi-conducteurs.

Récemment, cette question est devenue un véritable défi pour les fabricants d'électronique grand public et les constructeurs automobiles. Les experts soulignent que les problèmes actuels se reflètent dans la baisse des salaires dans ces secteurs. Dans le même temps, une baisse significative du volume des ventes est enregistrée.

La loi européenne sur les puces couvre trois directions. La première d'entre elles est liée à la stratégie européenne de recherche dans le domaine des semi-conducteurs, la seconde – à l'élaboration d'un plan conjoint des pays de l'UE visant à renforcer la capacité de production dans la région. Le troisième aspect de la loi vise à promouvoir la coopération et les partenariats internationaux.

Auparavant, Ursula von der Leyen avait noté qu'il était nécessaire de réduire la dépendance des pays de la zone euro vis-à-vis des microprocesseurs en provenance de la région asiatique. L'Union européenne est confrontée à la tâche de créer conjointement un écosystème européen de puces à la pointe de la technologie, a souligné la chef de la Commission européenne. Selon les dirigeants européens, bien que l'initiative implique des investissements considérables et de nombreuses difficultés, l'objectif en vaut la peine.